En janvier le GCP roule par tous les temps !
Mais qu'est-ce qui motive donc le cyclo à rouler tout l'hiver ? Pour certains, à défaut d'une pratique sportive alternative, ce sera le moyen de maintenir la forme et ne pas se retrouver "à la rue" en début de saison. Pour d'autres, c'est une préparation pour un objectif précoce, telle une flèche. Ou encore, tout simplement, le plaisir de rouler. Un besoin irrépressible de pédaler seul ou en groupe. D'ailleurs, est-il sage de pédaler en groupe en cette saison ? Pour certains spécialiste la réponse est claire :
« Traditionnelles dans le milieu cycliste, les sorties en groupe du dimanche matin conduisent à tous les excès. D’abord parce que le groupe – surtout s’il est nombreux – est incontrôlable : il y a toujours ceux qui appuient comme des bourrins et cherchent à faire la demi-roue d’avance à leur compagnon de relais. Mettez deux cyclistes de ce type en tête de groupe, et l’allure générale s’affole, puisque ni l’un ni l’autre ne veut céder. Dans le même temps, les sollicitations sont trop peu nombreuses au cœur du peloton, où vous vous "baladez" presque en roue libre, seulement interrompu dans ce train de sénateur par les quelques accélérations violentes subies après un changement de direction pour recoller au groupe. Dans un gros groupe, vous remarquerez aussi rapidement ceux qui en font le moins possible, ceux qui refusent les relais et désorganisent la moindre tentative d’ordonnancement, de peur de prendre le vent. Ce sont certains d’entre-eux qui mettent le feu en fin de sortie pour arriver les premiers sur le parking du rassemblement. Indécrottables, ils ont le même niveau de décembre à juin, incapables qu’ils sont de gérer une saison progressivement et raisonnablement. Le "jeu" de course peut être positif pour vous, mais seulement à l’approche des compétitions, en fin de préparation. D’ici-là, et surtout si vous reprenez tardivement, il faut les fuir, à moins de sélectionner sévèrement vos compagnons de route. »
Extrait d'un article suggéré par Guytou et à lire sur velochannel.com
Mais bien sûr ce qui vaut pour le cyclo lambda, n'est pas forcement vrai pour le sportif exceptionnel (et modeste) comme peut l'être le licencié du GCP !